Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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La kleptomanie est un trouble mental caractérisé par une envie irrésistible de voler des objets qui sont souvent sans valeur ni importance. Les personnes affectées sont victimes d’une impulsion interne incontrôlable. La plupart du temps, le patient n’a pas besoin de l’objet volé.
Pour que le trouble psychique soit reconnu comme étant une kleptomanie, il faut qu’il concorde aux critères suivants :
une impossibilité de résister à l’obsession irrépressible de voler ;
une sensation de forte tension avant de passer à l’acte de vol ;
un soulagement ou un plaisir au moment de commettre l’acte ;
le vol n’est aucunement lié à un sentiment de vengeance ou de colère ni à des hallucinations, des idées délirantes ou des épisodes maniaques ;
les objets volés n’ont aucune valeur commerciale et aucune utilité personnelle pour le kleptomane.
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Les causes de la kleptomanie restent mal connues même si un grand nombre de psychologues considèrent cette monomanie comme un substituant de la vie sexuelle. Selon certaines études, l’envie de satisfaire un plaisir par un acte secret et interdit tel que le vol servirait à remédier à une sexualité insatisfaisante ou peu satisfaisante. Elle pourrait également servir à combler un manque dans la vie sexuelle.
La kleptomanie est une maladie qui reste souvent cachée. La plupart du temps, elle n’est découverte que par hasard. De ce fait, le nombre réel de kleptomanes ne peut être précisé étant donné qu’aucune étude n’a jamais tenté de l’évaluer. Toutefois, quelques spécialistes estiment que cette maladie toucherait environ entre 0,5 et 1 % de la population. Une seule et unique des rares études réalisées sur ce sujet avance une hypothèse selon laquelle un quart des cambrioleurs arrêtés pourraient être des kleptomanes.
Aucune guérison n’est possible si le kleptomane n’admet pas qu’il en souffre et c’est souvent le cas. La plupart des individus affectés ne reconnaissent pas leur maladie avant de se faire prendre et d’en subir les conséquences.
Il n’existe aucun traitement spécifique, mais une thérapie à la fois cognitive et comportementale paraît la mieux indiquée pour un meilleur résultat. D’après certaines études, les antidépresseurs seraient bénéfiques tandis que d’autres évoquent la sexothérapie.
Fiche Kleptomanie
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
