Le saviez-vous ?
En France, ce sont 420 000 patients qui ont été hospitalisés en psychiatrie en 2017.1
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Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) constituent des troubles relativement courants. Ils concernent environ 2 % de la population et surviennent généralement chez les sujets jeunes, notamment avant 25 ans. À partir d’un certain degré, la maladie peut entraîner de grandes souffrances à la fois affectives, sociales ou professionnelles.
Les causes des TOC restent indéterminées. Les études avancent le rôle des facteurs neurophysiologiques, génétiques, psychologiques et immunitaires. Ces troubles font souvent suite à un choc intense comme le décès d’un proche. Le stress causé par cet évènement traumatisant entraîne une obsession, à l’origine des rituels compulsifs.
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Les obsessions correspondent à des pensées ou images surgissant à répétition et qui envahissent l’esprit en permanence. Ce sont généralement des obsessions dérangeantes, souvent désagréables et effrayantes.
Les obsessions sont principalement caractérisées par des thèmes comme la peur de la contamination, les peurs somatiques, les pensées agressives, le besoin de symétrie et d’exactitude ou les représentations sexuelles. La perte de contrôle, la précision, les pensées religieuses, les superstitions ainsi qu’un certain perfectionnisme sont également rapportés.
Les compulsions les plus courantes incluent les rituels de lavage, la vérification, les pensées magiques ou conjuratoires, la récitation des idées, le fait de toucher des objets à plusieurs reprises ou les rituels de comptage. Le besoin de confesser et de poser des questions est également observé chez certains patients.
Les sujets atteints de troubles obsessionnels compulsifs ressentent un besoin impérieux de réaliser ces gestes pour atténuer leur angoisse. Ils sont conscients du caractère absurde de ses actes, mais sont incapables de s’en passer. D’autre part, la satisfaction permanente des compulsions a tendance à entretenir l’anxiété sur le long terme.
Les compulsions les plus courantes chez l’enfant comprennent le nettoyage, le lavage, les rituels de vérification, de comptage, de répétition, et de toucher. Les compulsions d’accumulation et de collectionnisme sont également observées avant 18 ans.
La prise en charge des TOC est basée sur un suivi psychologique et psychiatrique. Le premier consiste en une thérapie comportementale et cognitive. Elle vise à accompagner les patients dans l’appréhension de leur anxiété et au soulagement de leurs obsessions.
Les résultats de recherche soulignent la corrélation entre le manque de sérotonine et le stress, ce qui justifie la prescription des antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine. À l’échec, la clomipramine est proposée, un antidépresseur tricyclique.
La médication peut être suppléée par d’autres types de médicaments comme les anxiolytiques. Ils sont efficaces pour réduire certains signes des TOC, notamment l’anxiété.
Fiche Compulsions
794 psychiatres et psychologues recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.
