Arthrite chronique juvénile : affection inflammatoire chronique des articulations chez l’enfant

Le saviez-vous ?

3eme cause de morbidité dans le monde après les maladies cardiovasculaires et les cancers, les pathologies auto-immunes touchent environ 10% de la population mondiale.

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Présentation

L’arthrite chronique juvénile (ACJ) désigne un ensemble de maladies articulaires (rhumatismes inflammatoires) apparaissant chez les enfants avant l’âge de 16 ans. La pathologie est également connue sous le nom d’arthrite juvénile idiopathique (AJI). Son incidence est d’environ 1 pour 50 000 individus en France. Elle est de ce fait considérée comme une maladie rare.

La maladie entraîne des symptômes au niveau des articulations de l’enfant (au niveau des coudes, des poignets, des doigts, des hanches, des genoux et des pieds). L’affection est caractérisée par l’apparition de douleurs et de gonflements articulaires ainsi qu’une limitation des mouvements (flexions, rotations, etc.). Parfois, ces symptômes sont accompagnés d’une sensation de chaleur localisée sur les articulations superficielles. La maladie peut provoquer des problèmes de croissance de l’enfant.

Évolution

Un des premiers signes de la maladie est la synovite. Par définition, il s’agit d’une inflammation survenant au niveau de la synoviale articulaire et n’affectant pas le tissu osseux. Concrètement, ce phénomène se traduit par la présence de liquide dans l’articulation. L’anomalie entraine l’augmentation du volume de l’articulation. Dans la plupart des cas, ce gonflement est accompagné de douleur et de chaleur localisées. Après l’apparition du pannus inflammatoire, le sujet constate une réduction de ses capacités articulaires et peut perdre en stabilité.

À cause de la douleur, les muscles protégeant l’articulation travaillent de moins en moins et ont tendance à s’atrophier. L’aggravation de l’atteinte articulaire affecte ainsi la masse musculaire du patient. À un stade avancé de la pathologie, la détérioration du cartilage peut être observée par radiographie et se traduit sur le cliché par un pincement de l’interligne articulaire. Dans les cas les plus graves, l’espace séparant les deux parties de l’articulation tend à disparaitre complètement. La maladie se manifeste de manière assez variable d’un patient à un autre. De plus, son évolution s’avère en général lente et imprévisible.

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Les différentes formes de la maladie

L’arthrite chronique juvénile englobe 7 formes distinctes de la pathologie, incluant :

  • l’oligoarthrite juvénile (dans 27 à 56 % des cas)
  • la maladie de Still (dans 4 à 17 % des cas)
  • l’arthrite juvénile associée aux enthésopathies (ou enthésiopathies) développant des symptômes similaires à la spondylarthrite (représentant 3 à 11 % des cas)
  • la forme polyarticulaire dite séronégative (11 à 28 % des patients)
  • la polyarthrite débutant chez l’enfant (touchant 2 à 7 % des sujets)
  • l’arthrite juvénile associée au psoriasis ressemblant au rhumatisme psoriasique (dans 2 à 11 % des cas)

Traitement

En raison de sa nature complexe, l’arthrite chronique juvénile nécessite un traitement médical, une prise en charge en kinésithérapie et un suivi psychologique du sujet. Ainsi, le patient doit être suivi simultanément par un pédiatre rhumatologue, un radiologue, un ophtalmologiste, un biologiste, un psychologue et un médecin rééducateur. Les séances de rééducation permettent notamment de ralentir l’évolution de la maladie et de limiter les séquelles de la maladie sur l’enfant. Dans les cas les plus graves, il est parfois nécessaire de consulter un chirurgien orthopédiste.

Fiche Arthrite juvénile

  • Auteur : Dr F. Reinaud
  • Date de création :

156 spécialistes en rhumatologie recommandés par leurs pairs ont été identifiés par Concilio.